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[Defi vegan] Avoir un environnement stimulant

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Quand je rentrais chez mes parents, en Normandie, je ne comprenais pas pourquoi, à chaque fois que j’allais dans une certaine pièce, j’avais d’un coup une chanson dans la tête.
Et pour tout vous dire, cette chanson c’était “Angela” du groupe Saian Supa Crew… Remember ?
Oui je sais, ça date un peu et surtout qu’est-ce que cette chanson venait faire dans ma tête à chaque fois ?

Je n’ai rien contre cette chanson, enfin à l’époque de sa sortie, je n’avais rien contre, mais là, en 2016, l’avoir dans la tête m’agaçait sérieusement, je me mettais à la chanter bêtement et je rigolais toute seule parce que ça sortait quand même de nulle part et que “what the fuck?” !

Je me suis surtout demandé comment diable je pouvais me retrouver avec cette MÊME chanson dans la MÊME pièce à chaque fois. Cette pièce étant en plus la salle de bain, où il n’y avais pas de musique particulière, et rien qui a priori pouvait me faire penser à cette chanson.

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Je me suis alors assise et j’ai observé la pièce tranquillement. Je la connais par coeur cette pièce et pourtant j’ai essayé de la regarder avec un oeil nouveau. Et je vous le donne en mille… Mes yeux sont tombés sur une bouteille de parfum dont le nom était… Angela. Evidemment…

Voilà d’ou venait cette obsession pour cette chanson de m*rde (pardon le Saian Supa Crew mais 7 ans après c’est plus possible là). Sauf qu’évidemment, cette bouteille de parfum, comme je la voyais très souvent, je ne la regardais plus en fait. Mes yeux ne s’arrêtaient plus dessus, mais mon inconscient la repérait, lui, et se faisait un malin plaisir de l’associer à une chanson.

Vous voyez où je veux en venir ?

Avoir un environnement stimulant

Hé oui, à l’importance de l’environnement.
D’une manière général, l’environnement dans lequel vous évoluez est super important, même si chaque personne y est plus ou moins sensible. Moi par exemple, je suis très sensible à la lumière, à l’ambiance que la lumière crée, chez moi j’aime beaucoup avoir différentes sources de lumière, de jolies guirlandes lumineuses, des bougies, etc. C’est ce qui, pour moi, va rendre mon appartement cosy. Pour d’autres ce sera d’avoir des cadres au mur, une bibliothèque bien remplie ou une grande TV. Chacun ses préférences et c’est tant mieux.

Là je vous parle de l’environnement idéal pour se sentir chez soi, mais l’idée s’applique pour tout et particulèrement quand on opère un changement dans sa vie comme par exemple de devenir vegan.

Qu’on le veuille ou non, qu’on s’en rende compte ou non, l’environnement nous influence grandement. Votre inconscient, ce coquin, repère TOUT ce qui se trouve autour de vous, même si vos yeux et votre cerveau conscient ne les voient pas. Votre inconscient va tout noter et faire ressortir ce qu’il veut, ou transformer l’information en émotion.

Votre inconscient est plus puissant que ce que vous pensez

Souvenez-vous de ces publicitaires qui incrustaient des images subliminales (c’est à dire qui n’apparaissent que quelques centièmes de seconde, pas assez pour que vos yeux les voient mais assez pour imprimer votre inconscient) dans des films ou émissions de télévision. Et comme ça, vous regardiez votre film préféré et vous aviez soudainement envie d’un soda (vous savez, le marron avec des bulles et un logo rouge) ou d’une glace, sans comprendre pourquoi. Heureusement cette pratique a depuis été interdite mais notre cerveau est quand même confronté à une MULTITUDE d’informations à chaque instant.

Quand on devient vegan, on change souvent beaucoup de choses chez soi. Pas seulement le contenu de notre frigo, mais aussi nos croyances (je parle ici de croyances qu’on a sur la vie en général, pas nécessairement religieuses), on achète des livres de cuisine végéta*ienne, on teste de nouveaux restaurants végétariens, etc.
Et c’est TRES BIEN ! Car cela aide notre inconscient à changer de paradigme. 

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Environnement stimulant = transition réussie

Je sais à quel point, même si on est convaincu qu’être vegan est la meilleure chose à faire pour soi, pour les animaux, pour l’humanité et pour la planète, il peut être difficile de l’implémenter dans son quotidien. Et il n’y a aucune honte à avoir pour ça ! Il s’agit d’un vrai changement de vie, au delà d’un changement alimentaire et comme tout changement, cela demande des efforts et requiert un peu d’aide. Il est important d’être excité à l’idée de ce changement, à l’idée de faire quelque chose de bien pour vous et pour les autres, de découvrir de nouvelles choses, etc.

D’où l’importance de l’environnement. Si vous devenez vegan mais que vous ne changez rien à votre environnement, il se peut que cela vous semble très difficile. Si vous continuez à avoir chez vous des livres de recettes intitulés “La viande c’est la vie”, que vous gardez dans votre frigo un saucisson “au cas où des amis passent prendre l’apéro” et que vous continuez d’aller dans vos restaurants de burgers habituels, à moins d’avoir un mental d’acier, il se peut que votre choix de devenir vegan deviennent une véritable souffrance et vous rende malheureux.

Je ne suis pas en train de dire qu’il faut tirer un trait sur le passé, jeter tous ces vieux livres de cuisine, le saucisson (ne le jetez pas, donnez le à une association ou à des sans-abris au moins) et fuir vos restaurants habituels comme la peste. Ou encore renier vos amis ! Je suis la première à dire qu’on peut être vegan et continuer à vivre normalement. Mais au moins au début et dans les moments de doutes, il est selon moi, primordial d’avoir un environnement stimulant.

Les tentations sont liées à votre environnement

Un autre exemple ?
Depuis que je suis devenue vegan, depuis 10 mois maintenant, je peux vous assurer que quand je suis chez moi, je n’ai jamais (et VRAIMENT jamais) de manque. Je n’ai jamais envie de dévorer une bûche de chèvre ou de me faire des sushis au saumon quand je suis chez moi. En revanche, quand je sors avec des amis dans un restaurant “normal” (je veux dire par là pas uniquement végétarien) où que je prends l’apéro avec eux et qu’ils mangent du saucisson et du fromage, là OUI j’ai envie de faire comme eux.

Pourquoi ? Et bien parce qu’en devenant vegan, j’ai du casser les habitudes que j’avais pris depuis 29 ans et réapprendre à manger différemment. Et que chez moi, j’ai créé un environnement adéquat, mon frigo ne contient que des aliments vegan, je passe beaucoup de temps à regarder des vidéos de personnes vegan qui parlent de leur expérience, donnent des recettes, etc. Je consulte beaucoup de blogs vegan, je teste de nouvelles recettes, bref je nourris mon mental de stimulations positives. Et ça fonctionne très bien, je suis très heureuse d’être devenue vegan et c’est vraiment moins difficile que tout ce que j’aurais pu imaginer.

Or quand j’ai sous les yeux un fromage c’est plus difficile… Mon inconscient le voit et le veux, comme ça a été le cas depuis que je suis toute petite. Quand je vois mes amis se régaler de sushis au saumon je ressens une frustration. Et je dois alors reconnecter aux vraies raisons qui m’ont fait devenir vegan et là ça va mieux.

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Et quand on est vegan et qu’on vit en couple ?

Je sais, quand on vit en couple ou en coloc ou en famille c’est plus compliqué si tous les membres du foyer ne sont pas vegan ou au moins végétariens. Mais ce n’est pas si grave, s’il y a un steak ou un camembert dans votre frigo, cela ne veut pas dire que vous allez être tenter comme jamais, vous pouvez simplement choisir de ne pas trop les prendre en considération, de vous créer votre étage à vous plein de bons aliments vegan, de continuer à nourrir votre cerveau de stimulations positives grâce à internet, aux magazines sur le sujet, aux émissions, etc.

Il ne s’agit évidemment pas d’imposer aux personnes non végétariennes de votre foyer de ne plus acheter de viande ou autre produit animal, c’est un autre sujet, chacun fait comme il a envie, tant que cela se passe dans le respect et qu’on ne va pas venir nous coller sous le nez un tartare de boeuf en vous narguant. Tout comme vous n’irez pas faire de remarques jugeantes si quelqu’un mange du poulet chez vous.

Pour en revenir à l’environnement, il ne s’agit pas d’avoir un environnement aseptisé et parfait, cela est évidemment impossible. Mais simplement d’y ajouter quelques éléments qui vont vous aider. Continuez à vivre votre vie, voir vos amis et faire ce qui vous fait envie, mais si vous sentez un moment de doute, rappelez-vous simplement les raisons qui vous ont poussées à devenir vegan.

J’ai eu plusieurs moments de doute à me demander si ça valait vraiment la peine d’être vegan, à me dire “on mange des animaux depuis des siècles alors est-ce vraiment si mal ?”, à me dire que quand même la vie est plus fun quand on mange du fromage et des sushis… 
Et qu’est-ce que je fais dans ces moments là ? Je regarde une vidéo inspirante d’une personne vegan que j’aime suivre sur YouTube, je me plonge dans un livre inspirant sur le sujet, je fais des recherches sur les réels bénéfices à devenir vegan. Ou encore mieux, je rencontre d’autres personnes vegan. Et je peux vous assurer qu’en quelques minutes/heures/jours, tous mes doutes sont envolés ! Vraiment. 

Il s’agit simplement de reconnecter à ce qui vous a motivé au départ, à ce que vous savez au fond de vous, mais que vos habitudes et les normes sociales essayent de vous enlever.

Encore une fois, il est possible de vivre normalement, de continuer à voir vos proches (heureusement) etc. mais il est important de se créer un environnement stimulant au moins chez soi.

Et vous, comment vous créez-vous un environnement stimulant ?
Avez-vous mis en place certaines choses ?
Dites-moi tout 🙂

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Comments (5)

Très inspirant cet article ! Moi la tentation c’est les odeurs de poulet rôti ou de saucisson sur le marché…argh !!!

Haha j’avoue l’odeur du poulet rôti j’ai honte mais ça me fait toujours saliver… :/

Oui c’est assez terrible…

Article très intéressant. Je suis végé tendance vgl maissssss il y a des moments de découragement et des envies qui me taraudent parfois. Il faut être bienveillant avec soi-même et accepter qu’il puisse y avoir de petits écarts, c’est déjà bien de faire des efforts et d’avoir changé son mode de vie au quotidien. J’avoue que ce qui me manque c’est un groupe de végés dans mon entourage: personne ne l’est et je n’ai pas encore fait de convertis (mais la plupart des gens sont très cool tout de même) !

Exactement, il faut être bienveillant avec soi-même, le veganisme est une démarche de bienveillance alors restons cohérent 🙂
C’est normal que ce soit difficile parfois il faut totalement réapprendre qq chose qui nous semblait naturel…
Peut-être peux-tu trouver des groupes sur facebook déjà ? Ça peut t’aider 🙂

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